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حزب البيئة و التنمية

PARTI DE L'ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT 

 

  

  

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Environnement et problématique urbaine au Maroc.

Villes et urbanisations nouvelles

           

 

    

   

Villes et urbanisations nouvelles

 

Au Maroc, la création de villes nouvelles ne date pas d’aujourd’hui. Depuis les Mérinides avec Fès Jdid, jusqu’aux villes de kénitra ou Sidi–Kacem, plusieurs villes nouvelles ont vu le jour.

 

La croissance démographique et l’exode rural sont à l’origine d’un taux d’accroissement des villes variant de 3 à  9%.  Actuellement plus de 50 % de la population marocaine est citadine. Avec une croissance annuelle moyenne de 3,6 %, cette population est estimée à 68,1% à l’horizon 2020 ; d’où la nécessité de satisfaire aux besoins croissant de cette  population urbaine en logements, équipements socio – économiques, infrastructures, emplois et en matière d’environnement et cadre de vie.

C’est pour répondre à ces problèmes qu’ont été créées les villes nouvelles. Cette approche vise restructurer et renforcer l’armature urbaine par la mise à niveau des villes qui connaissent des dysfonctionnements majeurs et  alléger la pression démographique exercée sur les agglomérations principales.

Ces nouvelles urbanisations doivent s’opérer dans des espaces appropriés prenant en compte les mouvements migratoires, la dynamique économique, les vocations des territoires, les opportunités foncières et le développement durable.

Dans cette optique on doit changer notre conception de production  des documents d’urbanisme, qui était basée, sur une planification  d’urgence qui tente à rattraper le retard en matière de production de logements ou   de  restructuration des quartiers insalubres, à une planification concertée et prospective.

 

Un cadre de vie équilibré :

 

Au-delà de la simple addition des logements, les villes nouvelles  doivent être de véritables lieux de vie avec des équipements, des activités, des services et un environnement de qualité, capable de donner aux habitants plus qu’un logis : un cadre de vie.

Dans ce contexte, il faut lutter contre la ghettorisation des quartiers, sous prétexte de production de logement  social ,et privilégier le cadre de vie, la réalisation des espaces verts urbains,  des bois périphériques et la  préservation des terres agricoles en zones péri-urbaines. Veiller à la mixité sociale dans les quartiers et  à l’école publique.

Luter contre l’habitat insalubre par la promotion de l’habitat social, la restructuration des quartiers non réglementaires, leur intégration à la ville et la résorption des bidonvilles. Mener une véritable politique foncière ou l’Etat joue son rôle de régulateur et lutter plus efficacement contre la spéculation foncière et l’éclatement du tissu urbain en périphérie des villes. L’étalement urbain, entrave la charge des communes quand il s’agit d’équiper ces quartiers ou les raccorder aux réseaux d’assainissements liquides ou la récolte des déchets ménagers. 

 

En conclusion, il faut faire des villes nouvelles et villes satellites autour des grandes agglomérations, de véritables espace de vie et d’activités : Ces villes ont été créées pour endiguer une partie de l’explosion démographique qui handicape les grandes agglomérations urbaines. Ils devraient dans cette logique constituer des bassins de vie avec tous les équipements nécessaires, administratifs, éducatifs, culturel etc. et ne pas  les  réduire à des grands ensembles urbains, qui sont combattu aujourd’hui.

 

  

                 Majid Mansour